Mais pas très loin...
En passant le sas, une rapide sensation d'oppression accompagné d'un signe de compression qui appuie sur nos oreilles, et tout de suite une question: "Mais on est où là?? Et où est passé le Grand palais?". Je venais d'être avalé par le Léviathan d'Anish Kapoor. Une structure de 34m de haut de couleur transparente, organique, qui fait penser à Giger et qui laisse bouche bée.
C'est le moment de se raconter des histoires. On est dans le torse d'une femme à 3 seins, dans un film de science fiction des années 70, dans l'estomac d'un monstre extra-terrestre, dans le remake de "Chérie, j'ai rétréci les gosses dans un sac d'aspirateur"... Et soudain à l'extérieur, le temps change et visiblement, le soleil revient...
(cliquez pour agrandir les photos suivantes) L'ombre de la nef du Grand Palais apparait et ne fait plus qu'un avec la première structure. Les deux se soutiennent et se vampirisent. Il faut absolument repasser le sas pour voir la bête de l'extérieur, mais toujours dans cette nef impressionnante.
Un gros Blob. Une masse qui finit par tout occulter, qui mange l'espace, qui finit par oppresser, occuper tout le champ de vision. Immobile mais qui semble prendre plusieurs formes (Barbatruc!). Le coeur arraché d'un Titan qui attend le retour de son maître. Un truc, un gros machin incroyable.
L'artiste ne le définit pas comme un objet, mais comme une fiction. Des histoires à se raconter. Une gigantesque matrice qui n'attend qu'à enfanter. Et qui fusionne avec son environnement.
Carrément hypnotisant, relaxant, idéal pour quelques photos et s'entraîner à jouer avec les expositions, la lumière, les lignes de fuite, les formes, les contrastes. Prévoyez un grand angle malgré tout...
Monumenta, le Léviathan d'Anish Kapoor, jusqu'au 23 juin 2011 au Grand palais de 10h à 19h le lundi et mercredi, de 10h à minuit du jeudi au dimanche, fermé le mardi.
Où comment être dégouté de la 3D. Pourtant il m'en fallait beaucoup: dans les années 80, j'allais voir tous les films en relief avec le nouveau (déjà) procédé des lunettes polarisées. Cétaient des séries B dans lesquelles tout était bon pour faire jaillir de l'écran des serpents, des souris, des tubes et tuyaux, des canons de fusil ou des postillons. Un relief totalement gratuit et des films inintéressants, pas étonnant que le système n'ai pas perduré.
Et voilà qu'ils remettent ça vers 2004 avec l'arrivée (encore) d'un nouveau procédé, déjà exploité en France au Futorosope par exemple (les fameuses lunettes actives), et la production de plusieurs films aux states. En France, c'est "Avatar" en 2009 qui change tout, grâce à son succès.
Ha, j'entends quelqu'un au fond la salle qui grommèle que ça n'apporte rien la 3D... Moui, le parlant, la couleur, le cinémascope, ça ne sert à rien? C'est pas pareil? C'est vrai, c'est encore plus important puisque c'est pour le cinéma l'une des plus grandes révolutions techniques depuis 1895 (sa création)... La 3D moderne nécessite en effet une projection numérique, le relief a donc accéléré le remplacement de nombreux projecteurs à pellicules. C'est ça la vraie révolution.
Avec le numérique, la cadence des images n'est plus limitée à 24 par seconde. A un rythme plus rapide, les saccades disparaissent, l'image devient fluide, lisse, lumineuse. Le réalisateur n'aura plus à calculer la cadence à laquelle faire défiler un paysage dans un panoramique par exemple, aucune saccade ne viendra troubler la projection... Et c'est juste aujourd'hui.
Et le relief alors? Il est de plus en plus plat! Pourquoi? D'après les réalisateurs et les producteurs, le montage est trop rapide dans les films actuels pour que l'oeil ait l'habitude de s'adapter, les saccades sont encore trop importantes dans les films d'action, tout le monde ne peut pas supporter l'effet de relief sur 2h et les effets spectaculaires gratuits sont ringards. Sans parler des films plats "gonflés" en 3D. Paradoxal cette volonté de faire du relief à tout prix et s'auto-censurer sur les effets en même temps. Erreur fatale. La 3D doit être prise en compte tout comme la couleur, la piste sonore, les effets de transition peuvent apporter à la compréhension de l'oeuvre.
En attendant ce film qui fera vraiment date, les pubs Haribo et Oasis feront plus pour le relief que "Pirates 4" ou "Thor"...
Impressionnant, c'est ce qui vient en premier à l'esprit après la vision du moyen métrage Kaydara, disponible uniquement sur le net ici. Les réalisateurs en sont Raphaël Hernandez et Savitri Joly-Gonfard. Il s'agit d'un FanFilm, réalisé sans financement pendant 6 longues années, dans l'univers de Matrix (réalisés par les Frères Wachowski à l'époque puisque maintenant ils sont frère et soeur). D'après les auteurs, le but n'était pas de faire un remake mais de raconter une histoire parallèle se situant entre "Matrix reloaded" et "Matrix Revolution", avec un visuel de qualité. Le défi est largement réussi.
L'histoire? Kaydara est une sorte de chasseur de prime qui veut s'approprier les pouvoirs de l'élu (Keanu reeves). Analogie avec l'effort des deux réalisateurs pour s'approprier l'univers de Matrix. En voici la bande annonce si vous ne souhaitez pas voir le film entier plus bas.
KAYDARA trailer 2 par Kaydara-film
Reprenant les codes et l'univers de Matrix, le film pourra bien sûr paraître obscur à certains, c'est tout le problème d'un film de fans. Il se suffit cependant à lui-même avec un peu de concentration. Les éloges vont fuser et ils le méritent clairement. Car il ne s'agit pas de quelques plans bien travaillés et léchés, de 2 ou 3 effets bien sentis, mais de 54 minutes d'action non-stop, de milliers de plans et d'effets parfaitement maîtrisés, de combats chorégraphiés et d'une foultitude de détails. Un vrai film de pro.
On notera aussi un véritable sens de la mise en scène qui donne une excellente dimension à ce film d'amateurs. Mais j'arrête les superlatifs élogieux pour éviter qu'ils prennent la grosse tête et qu'ils gardent une certaine fraîcheur d'esprit. S'agissant d'un FanFilm, l'univers et les effets propres à Matrix sont évidemment connus, l'étonnement vient donc surtout de leur parfaite maîtrise et de leur utilisation. Si les combats tiennent tout à fait la route, la direction d'acteurs n'est pas toujours géniale et le montage aurait aussi pu être un peu plus rythmé (les deux sont parfois liès). Et dis moi Savitri, tu te la pètes pas un peu en jouant Iad? (comme c'est Raphaël qui a monté, un point partout). En tout cas, quel visuel... On ne peut que saluer au final ces deux travailleurs acharnés (ainsi que l'équipe qui les accompagne)...
Je ne peux que vous encourager à jeter un oeil et même les deux. A noter que les 6 premières minutes sont en fait un court-métrage "Ratrix hero", avec des personnages animés image par image, intégré ensuite au projet.
KAYDARA official film par Kaydara-film
Je ne peux aussi que vous conseiller le très beau site de Kaydara où vous pourrez trouver un making-of très intéressant.
Kaydara, de Seth Ickerman, réalisé par Raphaël Hernandez et Savitri Joly-Gonfard. Technicien Chef Sébastien lambotin, musique Raphaël Hautefort, avec Alexandre Rodriguez, Savitri Joly-Gonfard, Guillaume Bouvet (dans le "rôle" de The One), Guy Corpataux, sur un scénario de Raphaël Hernandez et Fabien Roussel, montage de Raphaël Hernandez, chorégraphie d'Olivier Fine et Guillaume Bouvet, assistants techniciens: David Aufrère, Jonathan Joly, Patrice Schön, Vincent Ricavy, maquillage Stéphane Gazur; Effets visuels et 3D des réalisateurs, conseiller 3D Vincent Rosier, Création desmodèles 3D Maxence Fleuret (remerciements Hans Baldzuhn, Xavier Dabrowski
Flash-Back sur le 1er "Pirates" (La malédiction du Black Pearl). Je replonge dans les fous-rires à l'annonce de la production: le lourdingue producteur Jerry Bruckheimer qui engage le tacheron Gore Verbinski (il avait quand même réuni Brad Pitt et Julia Roberts dans "Le mexicain" pour faire une bouse et avait "commis" les remakes de "The Ring" et "La machine à remonter le temps"), tout ça pour l'adaptation au cinéma... d'une attraction Disney! Ouaaarf...
Et finalement, petit miracle, ça fonctionne très bien. Un scénario original mélant aventure et fantastique, une musique qui se retient, de l'humour et un Johnny Depp unique, anti-héros culte. Un vrai film populaire à grand spectacle dans le bon sens du terme. Les deux suivants sont inégaux mais sont sauvés par la force des personnages et les effets spéciaux. Une trilogie qui restera dans l'histoire du cinéma, quoiqu'on en dise.
Avec "La Fontaine de jouvence", on recommence presque à zéro. Une aventure de plus, un réalisateur, Rob Marshall, plutôt spécialisé dans la comédie musicale (Chicago, Nine), le "3D relief". Rien de convaincant, mais comme la première fois, je ne demande qu'à être surpris agréablement.
Sauf que cette fois, pas de miracle. Rien de catastrophique non plus. C'est un vrai plaisir de retrouver Johnny Depp dans son personnage de pirate-star-du rock-maniérée, de replonger dans cette atmosphère de pirates crasseux, libres, fourbes ou loyaux, ayant soif d'aventures, de bagarres et de quêtes impossibles, sur des paysages et des décors sublimes, une musique connue et fredonnée... Mais rien de neuf dans les Caraïbes. Penelope Cruz n'est pas convaincante, Johnny Depp n'ajoute rien de plus à son personnage, le scénario est assez prévisible, le début est laborieux, la mise en scène est totalement linéaire, la 3D n'apporte rien (mais j'y reviendrai) et les effets spéciaux, réussis, ne sont ni nombreux, ni spectaculaires. Et surtout la désagréable impression que l'on est au début d'une autre trilogie avec fin(s) ouverte(s) dont une après le générique. Une exception cependant, la scène des sirènes, splendide dans les premières minutes, parfaitement mise en scène et une histoire d'amour (mal exploitée cependant) qui en découle.
Et que fait Gore Verbinski pendant ce temps? Il a préféré faire "Rango", un film d'animation très réussi, doublé par Johnny Depp, dont certaines scènes ressemblent fortement à la première trilogie (dans le desert blanc). Les Pirates lui ont plutôt réussi... Un vrai espoir pour Rob Marshall donc... hé hé...
Pirates des Caraïbes 4, La Fontaine de Jouvence, inspiré par le roman de Tim Powers "Sur des mers plus ignorées", qui est d'ailleurs le titre original du film ("On stranger Tides").
N'y a-t-il aucun média, aucun journal, aucune TV pour dédramatiser une situation totalement absurde et complètement déformée dans le seul but évident de créer le scandale? Lars Von Trier déteste la foule, c'est un homme d'images qui n'est pas à l'aise avec la parole, c'est presque maladif d'après Gilles Jacob, le président du festival...
"Je suis un nazi", "Je comprends Hitler" etc, sont des phrases totalement isolées du contexte. Charlotte gainsbourg ou Kirsten Dunst, près de lui ne sont pas particulièrement génées: elles semblent tout simplement rire. Il est d'ailleurs faux de dire qu'il faisait de l'humour: il essayait simplement de s'expliquer, il suffit de voir l'extrait en entier, sans coupures, pour s'en rendre compte...
Il répondait à une question concernant ses origines et dit simplement: "J'ai longtemps pensé que j'étais juif. Et puis j'ai découvert finalement que j'étais un nazi, parce que ma famille était d'origine allemande, ce qui m'a aussi donné du plaisir..." Il expliquait qu'en découvrant son identité, il se retrouvait non pas du coté des victimes, mais des bourreaux (le genre de révélation qui peut éprouver un homme!). Le plaisir éprouvé n'est pas de se sentir nazi, il voulait simplement dire que vivre dans les années 60 au Danemark dans une famille allemande pouvait aussi être source de plaisir malgré tout.
On sent très bien à l'image qu'il réalise qu'il ne pourra jamais se sortir de son explication malgré toutes ses tentatives qui l'enfoncent encore plus (c'est ça qui le fait ricaner) et surtout que personne ne semble le comprendre. Il conclut alors en disant "Ok, je suis un nazi"... Ce qui ne veut pas dire compte tenu de la discussion qu'il adopte les précepts nazis, mais qu'il est le descendant de nazi, pour revenir au début de sa réponse sur ses origines et qu'il a réalisé, à un moment de sa vie, qu'il avait des gènes de nazi au fond de lui...
En se focalisant sur certaines phrases sorties du contexte, L'AFP, et par ricochet les médias en général ont eux-mêmes forgés ce scandale. Lars Von Trier a fait ses excuses, son oeuvre parle d'elle même et atteste qu'il n'a rien d'un nazi mais le mal est déjà fait, il est explusé du festival, les extraits remontés resteront sur la toile, tout comme ses propos découpés. Certains critiques commencent même à dire que ses films sont suspects. Les réactions sur certains forums sont déplorables et deviennent pour le coup une incitation à la haine. La montée de certains courants racistes et antisémites vient justement de ses faux scandales, des petites phrases, volées, enregistrées ou filmées au mauvais moment et exploitées à outrance.
Peur, censure, liste noire pourquoi pas, dans quelle direction les médias se dirigent-ils vraiment?
*mais aussi le grand prix et un César pour "Breaking the waves", le prix du jury pour "Europa", un anti-Prix pour "AntiChrist"...
Petit test (plus loin) avec le slam de Lester Bilal. C'était avant-hier la journée contre l'homophobie, passée un peu inaperçue (et c'est un euphémisme comme on dit). Pas très grave diront certains, tout en pensant que la situation s'est bien améliorée ces dernières années. Alors j'ai bondi sur ma cape et mon masque et suis sorti (par la fenètre) pour me faire ma propre opinion en survolant la situation. Un test tout d'abord avec le clip de Ester Bilal. Quelle impression vous donne-t-il? émotion, rire, boule au ventre, malaise, dégoût?
Si vous avez du mal à regarder deux garçons s'embrasser, c'est normal, j'avoue que j'ai du mal aussi, question d'habitude je pense car l'homosexualité heureuse est très rarement montrée. Si le sentiment est plus violent: c'est à vous de consulter, une homosexualité refoulée peut faire beaucoup de dégats. A la fin de l'article, un autre clip, jouant plus sur l'émotion directe s'assimile plus facilement.
J'en reviens à mon survol (merde, j'ai déchirée ma cape sur la Tour-Eiffel). Un rapide tour mondial d'abord. Pas si simple finalement. L'homosexualité n'est pas légale dans de nombreux pays: le risque est encore la peine de mort en Iran, en Mauritanie, au Yemen, en Arabie Saoudite et dans certaines régions du Nigéria et de la Somalie. Pour certains autres c'est la prison, parfois à vie, dans toute la région du Maghreb par exemple. C'est en général l'acte sexuel qui est interdit, les bars gays peuvent donc être autorisés et la peine peut être différente et moindre si l'accusé est hétéro (entendez par là: marié et dans le rôle de l'actif durant l'acte). A l'inverse, le mariage et l'adoption sont autorisés dans une dizaine de pays dont l'Espagne, Israël, une partie du Mexique, l'Afrique du sud, la Belgique, le Royaume Uni, l'Australie occidentale. Allez, je cale mon GPS sur Paris...
En France, en apparence, tout va bien. Le PACS, l'évolution des moeurs et des mentalités, une bonne visibilité des associations, une sacrée différence depuis 30 ans. L'emblème arc-en-ciel a pourtant tendance à ternir... Aucun rapport officiel, seule l'association SOS Homophobie publie un état des lieux une fois par an. Et la situation se dégrade visiblement. Recrudescence des actes homophobes: passages à tabac, viols, vandalisme. Alors que les médias ont jusqu'à présent aidé à faire accepter l'homosexualité, l'homophopie s'affiche maintenant sur le net, parfois violemment, dans tous les forums, les chats, Youtube, Dailymotion et cie... Au nom de la liberté de parole, les modérateurs se disent impuissants.
La dégradation est même plus sourde et insidieuse. Une des insultes les plus utilisée est "Pédé". Mais le terme est utilisé moins violemment: "Je suis pas cap'? Quoi, tu me prends pour un pédé ou quoi?"; ou encore "quoi? tu lui en as parlé? Mais t'es vraiment qu'un pédé!". L'utilisation est multiple et courante, y compris dans l'humour plus ou moins hypocrite. Pire, l'amalgame avec la pédophilie est devenue une habitude. Une vieille étude de 1988 avait conclu que 86% des agresseurs de garçons entre 7 et 17 ans se disaient homosexuels. Elle est déformée, souvent dans les forums, pour démontrer que 86% des pédophiles sont homosexuels (or l'étude ne portait pas sur les agressions de petites filles). De nombreux enfants sont rejetés par leurs parents: un refuge a dû être créé. Les tentatives de sucide (TS) d'adolescents (5400 par an en France) sont souvent liés à l'orientation sexuelle. Un jeune homo sur 4 fait une TS, non à cause de son homosexualité mais à cause de persécutions (même latentes ou verbales).
AUCUNE volonté d'améliorer, d'étudier, d'enrayer sinon de la part d'associations cette année, bien sûr à cause des élections de l'année prochaine. En France, certains homos aussi subissent donc la peine de mort. Une situation inacceptable.
Un clip de Sigur Ros sur une musique de Radiohead "creep". L'adhésion est plus facile.
SOS homophobie - Unicef sur le suicide gay - GayNormandie sur l'état de l'homophobie en 2010 - Lien vers "En Colo", l'un des 5 films contre l'homophobie - Clip et musique originale de Sigur Ros
C'était le 15 mars et on a le droit depuis à un vrai festival. Le scénario est plutôt bien ficelé jusqu'à maintenant, même s'il n'est pas très crédible, certains plans ont sûrement été coupés au montage. Rien à dire par contre sur la direction d'acteurs: ils sont tous parfaits. Grande tension dans la scène du tribunal par exemple et dernièrement on a eu droit à un "flash-back" sur les évènements par un réalisateur Taïwanais. On s'attend à une "twisted end" du plus bel effet, vivement le "director's cut" et les bonus du DVD pour en savoir vraiment plus sur cette histoire. Une jolie Palme se profile sûrement à l'horizon. Et justement, en parlant de récompense, il y a environ une semaine a eu lieu la remise des Gérard de la politique sur Paris-Première. Un lauréat a vraiment mérité son titre depuis. Je vous propose d'en découvrir l'extrait vidéo sur le blog de Chroniques d'un Breton (puisque c'est là que je l'ai découvert). Plutôt prémonitoire, ils sont vraiment très forts...
Lien vers la reconstitution 3D made in Taïwan sur You tube (notez le détail de l'air apeuré des jeunes filles lors de l'arrestation dans l'avion). Lien vers les Gerard de la Politique sur Paris Première.
Et on fait ce que l'on veut, il parait. Donc ça fait 2 semaines que je ne me prive de rien et ça me plait. Pas de non en mai, non mais! Dès le premier, la famille, les voisins, les amis se liguent carrément (j'imagine) pour t'asséner le fameux petit dicton "en mai, fais ce qu'il te plait" et forcément au bout d'un moment on n'hésite plus, on fait ce que l'on veut!
Alors, ok, attendez, je ne me prive pas de manger, de sortir, de m'amuser, de profiter du soleil, plutôt normal jusque là. Zyeuter à tout va dans la rue les vêtements qui se font plus léger, profiter de l'excitation naturelle ambiante, c'est plutôt cool. Profiter de ma bonne humeur pour amadouer mon banquier et essayer d'avoir des réductions dans mes achats effrénés, ça fait de mal à personne... Je le fais bref, je crois que certains n'ont pas compris... J'ai quand même le sens de la mesure, moi, en mai!
Par contre, pas comme certains, je ne vais pas sauter sur les femmes de chambre ou monter une machination contre mes collègues, me permettre de draguer sur facebook pour le simple plaisir d'humilier ma proie, supprimer les panneaux qui avertissent des radars, poignarder le mec qui essaye d'empêcher une bagarre, m'amuser à foutre le feu dans les immeubles (faits divers et politiques du moment)...
Alors on reste calme et on oublie ce foutu dicton si certains sont incapables d'en profiter sereinement!!!
Ha oui, et je commence un blog, parce que je le veux bien, c'était le but de l'article...
Le critique masqué